Selon des spécialistes de la question, 50% des agriculteur.trice.s souffriraient de détresse psychologique, alors que dans la population générale, la proportion est de 20%. Oubliez l’air bucolique de la campagne, c’est un métier où le stress est très élevé et les responsabilités, souvent assumées en solitaire ou en couple, sont énormes. L’endettement, l’isolement, les aléas météorologiques, le prix des intrants et le rendement des récoltes, les sources de préoccupations ne manquent pas. Une chose est certaine : on doit valoriser davantage le travail agricole parce qu’il exige d’énormes sacrifices.